L’excellence, rien que le mot, ça peut faire rêver…
Ou donner des sueurs froides. On l’associe souvent à la perfection, au sommet à atteindre, à une sorte de standard inatteignable qui met la pression à tout le monde. Mais si on regardait ce concept autrement ? Si, au lieu de voir l’excellence comme un idéal écrasant, on la considérait comme une voie, un chemin personnel ? Alors, faut-il vraiment s’engager dans une voie d’excellence ? Explorons.
L’excellence, ce n’est pas la perfection
On confond souvent les deux, mais elles n’ont rien à voir. La perfection est une cage : tout doit être impeccable, rien ne doit dépasser, zéro place pour l’erreur. Et soyons honnêtes : c’est totalement invivable. L’excellence, au contraire, c’est un mouvement. C’est chercher à donner le meilleur de soi-même, dans ce qu’on fait, mais sans se perdre dans l’idée d’être « parfait ».
La vraie question : Qu’est-ce que le « meilleur de toi-même » aujourd’hui ? Parce que ça peut évoluer. Ce que tu fais de mieux maintenant, c’est peut-être déjà en route vers l’excellence… Ce qui t’appartient, c’est de progresser, pas de tout contrôler.
S’engager dans l’excellence, c’est s’engager envers soi-même
Choisir une voie d’excellence, ce n’est pas répondre à ce que les autres attendent. Ce n’est pas non plus chercher à se prouver quelque chose à tout prix. C’est un acte d’engagement personnel. Un choix de se respecter et de respecter ce qu’on crée, ce qu’on propose au monde.
Ça ne veut pas dire que tu dois tout révolutionner du jour au lendemain (enfin si, tu peux aussi). Mais ça veut dire que tu prends le temps d’honorer ce que tu fais, à ta manière. Que tu sois entrepreneur, artisan, artiste ou créateur, c’est poser cette question : Est-ce que ce que je fais reflète vraiment ce que je veux transmettre ?
L’excellence, c’est accepter l’effort (et les échecs)
Soyons clairs : l’excellence demande de l’effort. Pas forcément du travail acharné ou des nuits blanches, mais une certaine rigueur. C’est refuser de faire les choses à moitié. C’est prendre le temps d’affiner, d’ajuster, de revenir sur ce qui ne va pas. Et oui, ça inclut les échecs.
Mais l’échec, dans une voie d’excellence, c’est quoi ?
C’est une étape, une chance d’apprendre. Ce n’est pas un mur qui te bloque, c’est un panneau qui te redirige. Les personnes qui excellent dans leur domaine ne sont pas celles qui évitent les erreurs, mais celles qui les utilisent pour aller plus loin.
L’excellence, c’est aussi savoir dire « non »
S’engager dans l’excellence, ce n’est pas tout faire. C’est choisir. Savoir dire non à ce qui ne correspond pas à tes valeurs ou à ce que tu veux réellement incarner. C’est arrêter de disperser ton énergie dans des projets ou des collaborations qui ne te ressemblent pas.
Parce qu’au final, l’excellence, c’est être aligné. Ce n’est pas seulement ce que tu fais, c’est aussi la manière dont tu le fais, les intentions que tu y mets.
Un chemin, pas une destination
Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’excellence n’est pas un endroit où tu arrives un jour et où tout est parfait. C’est un chemin. Une discipline, certes, mais aussi un plaisir. C’est trouver une satisfaction profonde dans ce que tu fais, pas parce que c’est mieux que ce que fait quelqu’un d’autre, mais parce que ça te ressemble vraiment.
L’excellence, c’est quoi pour toi ? Peut-être que c’est prendre le temps de faire une seule chose vraiment bien aujourd’hui. Peut-être que c’est ajuster un détail. Peut-être que c’est juste être sincère dans ce que tu proposes.
Alors, faut-il s’engager dans une voie d’excellence ?
Oui, mais pas pour briller aux yeux des autres. Pas pour atteindre une image fantasmée de perfection. Pas pour « prouver quelque chose ». On s’engage dans l’excellence pour soi, parce que c’est une manière de s’honorer et de respecter ce qu’on apporte au monde.
L’excellence, c’est simple : C’est choisir de faire les choses avec intention, avec attention, et avec authenticité. Tout le reste, ça s’apprend, ça s’ajuste. Mais la base, elle est là.